Les
pompiers rendent hommage aux Poilus de 14 Comme
à leur habitude, les sapeurs-pompiers du lieutenant
Louis Vadeboin ont participé, aux côtés des Anciens
combattants, des enfants des écoles et de nombreux
habitants, à la commémoration du 91e
anniversaire de lArmistice de 1918. Après
lallocation du Sous-secrétaire détat aux
Anciens Combattants, lu par le doyen François Lachaize,
le lieutenant Louis Vadeboin égrena le nom des neuf
sapeurs-pompiers saint-vincentais, tombés sur les champs
de batailles de la Grande guerre. Ainsi,
restituant un parcelle de la mémoire locale, furent
cités, dans lordre chronologique de leur
disparition, les noms de ces malheureux poilus :
Claude-Marie Jandard, engagé au 55e
Bataillon de chasseurs à pied, « décédé
des suites de blessures de guerre »
à lHôpital de lEcole Polytechnique de Paris,
le 24 septembre 1914, à lâge de 30 ans ;
Joseph Charrondière, soldat de 2e
classe au 158e
Régiment dinfanterie, « Tué
à lennemi » au combat
de Noulette, dans Le Pas-de-Calais, le 15 mai 1915, à
lâge de 31 ans ; Jean-Baptiste Philibert,
soldat de 2e
classe au 42e
Régiment dinfanterie, « Tué
à lennemi » à
Quennevières, dans lOise, le 16 juin 1915, à
lâge de 32 ans ; Joseph Philippe, soldat de 2e
classe au 22e
Régiment dinfanterie, « décédé
des suites de blessures de guerre »
à Baleicourt, commune de Verdun, dans la Meuse, le 22
avril 1916, à lâge de 34 ans ; Plasse, 2e
canonnier servant au 115e
régiment dinfanterie lourde, « Tué
à lennemi » à Reims,
dans la Marne, le 6 avril 1917, à lâge de 29 ans ;
Marius Butty, Sergent au 42e
Régiment dinfanterie, mort des « Suites
de blessures » à Leury, dans
lAisne, le 1er
septembre 1918, à lâge de 37 ans ; Pierre-Marie
Lacroix, Caporal au 81e,
puis au 209e
Régiment dinfanterie, « Tué
à lennemi » au combat
de Barenton-sur-Serre, dans lAisne, le 19 octobre
1918, à lâge de 33 ans ; Charles Longère,
artilleur de 1ère
classe au 274e
Régiment dartillerie, « décédé
des suites de maladie contractée en service à
larmée dOrient »
à lAmbulance 6/17 de Monastir, en Serbie, le 20
octobre 1918, à lâge de 30 ans ; Marius Philippe,
engagé au 5e
Bataillon de chasseurs à pied, mort suite à des « Blessures
de guerre » à Ambulance 3/61
de Saint-Quentin, dans lAisne, le 4 décembre 1918,
jour de Sainte-Barbe, à lâge de 38 ans. |
Les porte-drapeaux rendent hommage aux poilus disparus. |